Capitaine de l’équipe de France de Handball

〉Vice championne du monde 2009 et 2011


« Je suis fascinée par la capacité infinie qu’offre le sport pour faire des parallèles avec le milieu de l’entreprise et inversement. Ces deux sphères peuvent s’inspirer l’un l’autre avec ce fil rouge en background d’aller plus loin dans la performance et la dimension collective. Ma double casquette de sportive de haut niveau et de consultante sportive Tv me permet de proposer et coconstruire des interventions à la fois inédites et ciblées en fonction des thèmes qui font sens pour les managers. »

Domaine d’expertise


〉 CONFERENCE
〉 TEAM BUILDING
〉 INTERIEUR COACH

Thèmes abordés

  • développer un mental de champion
  • les grands leaders sportifs
  • la performance au service du collectif
  • la gestion de l’échec
  • la gestion du temps dans le sport

Langues

〉Français

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© Tiffany Amisse

C’est peut-être l’histoire d’un acte manqué. C’est en tout cas une histoire atypique. Amélie Goudjo n’a jamais vécu le moindre rassemblement avec les jeunes pousses de son âge. Jamais imaginé marivauder un jour avec les grandes. Elle s’était ouverte à la discipline à quatorze ans, âge auquel d’autres songent déjà à changer d’horizon. Elle avait très vite senti qu’il serait surement plus judicieux de consacrer l’essentiel de son énergie aux études. Elle avait bien sûr des rêves, à peine susurrés. Des rêves d’ailleurs. De podiums. Alors la Lyonnaise a composé. Vécu sa passion avec retenue. Décroché son Master de Sociologie en développement local avec mention très bien. Et beaucoup réfléchi à la vie, à ses équilibres. Jusqu’à choisir la voie du professionnalisme, en 2003. A peine deux ans plus tard, elle était invitée à revêtir le maillot bleu.

Internationale à vingt-cinq ans, donc. Par séquences seulement. Car son poste est gardé par deux monstres sacrés. Véronique Pecqueux-Rolland, la plus emblématique et Isabelle Wendling, la plus capée de l’histoire de France. Elle participe aux cotés de cette dernière à son premier mondial en 2005 à st Petersburg. Puis ne reste que des miettes en équipe de France, alors, pour la pépite d’Hauteville, confinée à un rôle de second. Des miettes pour celle qui s’investit désormais sans compter. Qui croque chaque sollicitation, galope après le temps perdu. Passe de Toulon à Fleury-les-Aubrais, d’Issy-les-Moulineaux au Pays basque espagnol (Bera Bera). Mais la demoiselle connaît la patience, la persévérance. Le travail finit par payer. Son investissement, sa sérénité et surtout sa combativité sont appréciés par le sélectionneur, ses coéquipières. Et puisqu’elle a déjà partagé le quotidien de nombreuses joueuses, souvent démontré ses aptitudes à rassurer, motiver, elle devient capitaine. L’habit lui sied à merveille. A Fleury-les-Aubrais, déjà, elle avait porté le brassard dès ses premiers pas. De retour en France, à Issy, elle est la clé de voûte d’un collectif jeune et fougueux. Le repère. Celui de l’expérience et de la sagesse. Cadre indéniable de l’épopée argentée au Mondial chinois de 2009, elle s’est alors bien installée en équipe de France. Forme un duo très solide avec Nina Kanto. Ne rechigne jamais à prendre ses responsabilités. Amélie Goudjo aime cet équilibre entre le rôle de pilote et celui de joueuse. Elle aime discourir. Rassembler. Elle aime échanger avec les jeunes. Et elle aime surtout les responsabilités. Si longtemps attendue, là voilà devenue un rouage essentiel. Au Brésil en 2011, elle devient pour la deuxième fois vice-championne du monde. Elle est aussi en dehors des terrains très engagée socialement et fonde cette même année une association d’éducation par le sport dédiée aux jeunes filles des quartiers populaires de Paris.

Le plus gros coup dur de sa carrière elle le vivra 6 mois plus tard lorsqu’elle est écartée brutalement de l’équipe juste avant les jeux olympiques de 2012, son rêve ultime. Très rapidement, le nouveau sélectionneur, Alain Portes la rappelle, elle participe alors à son dernier mondial en 2013 puis décide de mettre un terme à sa carrière en 2015 après une dernière aventure Slovène en ligue des champions.

Elle devient ensuite consultante TV pour BeIn sport et continue de s’engager dans le milieu associatif, mène et coordonne plusieurs projets en parallèle.